La chasse est considérée comme une activité à risque par la majorité des assureurs de prêt immobilier, ce qui peut entraîner une surprime et des exclusions de garanties. Le montant des majorations et les conditions d'exclusion varient selon la fréquence de pratique et le type de gibier chassé. La banque exigera des garanties spécifiques pour couvrir les accidents liés à cette pratique, mais un refus total d'assurance reste rare. On fait le point.
La chasse est-elle considérée comme une activité à risque en assurance de prêt ?
La pratique de la chasse est considérée par la plupart des assureurs de prêt immobilier comme une activité sportive à risque.
Les organismes d'assurance considèrent plusieurs facteurs de risque liés à la chasse :
- Les accidents de tir : blessures par arme à feu (chasseur ou tiers) ;
- Les chutes : terrain accidenté, déplacements en forêt ou en montagne ;
- Les accidents liés aux chiens : morsures, accidents de battue ;
- Les conditions météorologiques : hypothermie, désorientation ;
- Le transport : accidents lors du déplacement vers les zones de chasse.
Contrairement à d'autres sports à risque, la chasse occasionnelle ne bénéficie généralement pas d'une totale exemption de déclaration. Les assureurs demandent systématiquement des précisions, même pour une pratique limitée à quelques sorties par an.
On ne retrouve pas d’exclusions spécifiques en assurance emprunteur pour la chasse, mais des questions vont vous être posées si vous vous déclarez comme chasseur, même de manière occasionnelle.
Quelles questions sont posées aux chasseurs pour assurer un prêt immobilier ?
Les assureurs vont donc chercher à mieux connaitre votre pratique et peuvent vous faire remplir un questionnaire spécifique. Voici les questions importantes posées à un chasseur pour assurer son emprunt :
- Dans quel cadre pratiquez-vous la chasse (occasionnelle, régulière, professionnelle) ?
- Êtes-vous titulaire du permis de chasser et depuis combien de temps ?
- Quel type de gibier chassez-vous (petit gibier, grand gibier, gibier d'eau, safari) ?
- Quelle est votre fréquence de chasse (nombre de sorties par an) ?
- Avec quelle arme chassez-vous et quel calibre utilisez-vous ?
- Quel mode de transport utilisez-vous pour vous rendre sur les lieux de chasse ?
- Chassez-vous en groupe organisé, en battue ou en solitaire ?
- Pratiquez-vous la chasse en montagne ou en terrain difficile ?
- Avez-vous déjà eu un accident lié à la chasse ?
- Possédez-vous des chiens de chasse ?
Si vous trouvez que le questionnaire ne vous permet pas de répondre de façon suffisamment explicite, n’hésitez pas à écrire un courrier complémentaire pour mieux expliquer votre pratique. Par exemple, précisez si vous chassez uniquement sur des terrains privés sécurisés, avec un groupe encadré, ou si vous respectez des protocoles de sécurité renforcés.
À partir de vos réponses, les compagnies vont évaluer le risque et vous donner une réponse : accord au tarif normal, accord avec exclusions et/ou surprime, refus.
Quelles sont les conséquences de la chasse sur l'assurance emprunteur ?
Une fois que vous avez rempli le questionnaire, l'assureur dresse votre profil à risque. Il existe 3 scénarios possibles pour votre assurance de prêt immobilier en tant que chasseur :
- Maintien des conditions standards : aucune pénalité tarifaire ne s'applique à votre contrat d'assurance emprunteur ;
- Surprime avec couverture maintenue : le taux de surprime varie selon votre profil (occasionnel, régulier, intensif, professionnel) et selon les assureurs ;
- Exclusions de garantie : vous obtenez votre assurance emprunteur, mais certaines situations ne seront pas couvertes en cas de sinistre (accident hors du territoire, grand gibier, pratique non déclarée, etc.).
💡 En règle générale, les exclusions sont rachetables. Cela veut dire que vous pouvez être tout de même couvert mais contre une surprime pour ces cas de figure !
Le refus d'assurance de prêt immobilier est très rare. Il intervient uniquement dans des cas de pratique extrême comme la chasse professionnelle (il vous faudra alors une assurance pro spécifique), un historique de sinistralité important.
Chasseur : comment trouver la meilleure assurance de prêt ?
Surtout jouez toujours la transparence avec votre assureur, au risque d'être condamné pour omission ou fausse déclaration. Ensuite, plusieurs solutions existent pour trouver une bonne assurance de prêt quand on a une pratique à risque :
- Privilégiez la délégation d'assurance : choisissez un assureur individuel plutôt que le contrat groupe proposé par la banque (moins souple) ;
💬 Exemple de témoignage :
"Mon conseiller bancaire m'annonçait 0,48% de surprime pour mes 12 sorties annuelles en battue. Un courtier spécialisé a négocié 0,22% auprès d'un assureur partenaire des fédérations de chasse. Économie sur 18 ans : 4 680€." - Patrick, 51 ans, Loir-et-Cher
- Comparez les offres : depuis la loi Lemoine de 2022, vous pouvez changer d'assureur quand vous le souhaitez même si vous êtes déjà assuré. Cela vous permet de mettre en concurrence pour trouver la meilleure offre ;
- Faites appel à un courtier en assurance de prêt : nous sommes spécialisés et connaissons les assureurs qui proposent les meilleurs contrats pour les sports et les loisirs à risques. On peut aussi vous aider à négocier vos exclusions et vos surprimes.
Pour trouver une assurance de crédit immobilier adaptée, nos experts vous accompagnent, n'hésitez pas c'est gratuit !
Appel gratuit au 01 82 83 36 33 du lundi au vendredi
👉 Si vous disposez déjà d’une assurance emprunteur, nous pouvons vous aider à changer votre assurance de prêt immobilier et trouver un contrat plus adapté à votre sport.
FAQ : vos questions sur l'assurance de prêt immobilier et la chasse
L’assurance de prêt immobilier couvre-t-elle la pratique de la chasse ?
Oui, une assurance de prêt immobilier peut couvrir la chasse, mais cette activité figure souvent dans la liste des sports ou loisirs à risque. Sans déclaration, l’assureur peut refuser toute prise en charge en cas d’accident. Déclarer la chasse dès la souscription permet d’obtenir une couverture adaptée ou une garantie spécifique.
Faut-il déclarer la chasse occasionnelle dans l’assurance de prêt immobilier ?
Oui, même une pratique occasionnelle de la chasse doit être déclarée. Les assureurs ne se basent pas uniquement sur la fréquence, mais sur la nature du risque. Chasse au petit gibier, chasse au gros gibier ou battue restent des activités exposées aux accidents, ce qui justifie une déclaration précise dans le questionnaire demandé.
Quel est l’impact de la chasse sur le coût de l’assurance de prêt immobilier ?
La chasse peut entraîner une surprime sur votre assurance de prêt immobilier ou une exclusion de garantie selon le contrat. Le tarif dépend du type de chasse pratiqué, de l’encadrement, de l’usage d’armes à feu et du nombre de sorties par an.
Que faire si la chasse est exclue de mon assurance de prêt immobilier ?
Une exclusion liée à la chasse n’empêche pas d’emprunter. Vous pouvez changer d’assurance de prêt immobilier pour un contrat externe plus souple, tant que les garanties restent équivalentes à celles exigées par la banque.


Je dois obligatoirement déclarer à l’assureur que je fais de la chasse ?
Bonjour,
Merci pour votre question. Oui, il est nécessaire de déclarer à votre assureur que vous pratiquez la chasse, même de manière occasionnelle. Cette activité est considérée comme à risque par la plupart des compagnies d’assurance emprunteur. Lors de la souscription, l’assureur vous demandera de remplir un questionnaire spécifique pour évaluer votre pratique et déterminer les conditions de votre couverture.
Pour vous accompagner dans cette démarche et trouver une assurance emprunteur adaptée à votre situation, nos experts sont à votre disposition. N’hésitez pas à les contacter gratuitement au 01 82 83 36 33 (appel et service gratuits).
Bonne continuation dans vos démarches !