La majorité des contrats d’assurance vie ouverts aujourd’hui sont individuels. Pourtant, il est possible de réaliser une co-souscription d’assurance vie à certaines conditions, une alternative qui présente de nombreux avantages fiscaux et patrimoniaux. Quels sont les avantages d’une co-souscription d’assurance vie ? Qui peut y souscrire ? Que devient l’assurance vie en cas de décès de l’un des conjoints ou co-souscripteurs ? Toutes nos réponses !
Quel est le principe d’une assurance vie en co-souscription ?
Beaucoup l’ignorent, mais dans certains cas, il est possible de souscrire à une assurance vie à deux : on parle alors de co-adhésion, de co-souscription ou d’adhésion conjointe
Cette solution méconnue s’avère particulièrement intéressante pour les couples avec un objectif principal : protéger le conjoint survivant.
Dans la grande majorité des cas, les contrats sont individuels : le souscripteur est à la fois adhérent et assuré. L’assurance vie est alors une enveloppe qui lui permet d’épargner à son rythme et de transmettre, à son décès, un capital à un bénéficiaire désigné dans des conditions fiscales favorables.
L’assurance vie individuelle est parfaitement adaptée aux personnes célibataires, pacsées, non mariées ou unies sous un régime matrimonial séparatiste (comme celui de la séparation de biens).
Il est fréquent aujourd’hui que chaque époux ait son propre contrat d’assurance vie puis désigne l’autre comme bénéficiaire (on parle ici de souscription croisée d’assurance vie) !
Quels sont les avantages et inconvénients d’une co-souscription d’assurance vie ?
La co-souscription d’une assurance vie a de nombreux avantages et inconvénients qu’il convient d’étudier en amont :
Avantages
- avantage fiscal en cas d’assurance vie conjointe avec dénouement au second décès : l’époux survivant conservera l’entière disposition du contrat sans perte de l’antériorité fiscale,
- si le contrat a atteint sa maturité (8 ans), le conjoint veuf pourra effectuer des rachats d’assurance vie dans des conditions optimales (abattement annuel des intérêts et prélèvement libératoire),
- absence de nécessité de réinvestir le capital dans une nouvelle assurance vie individuelle,
- exonération de frais de versement,
- prévention de l’ordre de décès au sein d’un couple grâce à la co-souscription d’une assurance vie avec dénouement au premier décès.
Inconvénients
- davantage de difficultés à trouver un contrat permettant l’adhésion conjointe dans les conditions souhaitées,
- formalités de souscription plus strictes que pour une assurance vie individuelle,
- tous les actes de gestion devront être validés par les deux époux ou co-souscripteurs (modification clause bénéficiaire, rachats partiels ou totaux, arbitrage d’assurance vie …),
- si vous optez pour un dénouement au second décès, vous devrez aménager votre régime matrimonial en passant devant le notaire (afin de mettre en place une clause d’attribution intégrale ou une clause de préciput),
- la co-adhésion d’assurance vie avec paiement au premier décès n’est accessible qu’aux couples mariés sous le régime de la communauté légale,
- la co-souscription d’une assurance vie avec dénouement au second décès n’est quant à elle accessible qu’aux couples mariés sous le régime de la communauté universelle avec clause d'attribution intégrale ou sous le régime de communauté légale avec clause préciputaire,
- enfin, en cas de divorce, le contrat d’assurance vie devra forcément faire l’objet d’un rachat.
Pendant des années, le principal intérêt de la co-souscription d’une assurance avec dénouement au premier décès était de contrer la réponse ministérielle Bacquet de 2010. Selon cette doctrine fiscale, au décès d’un époux marié sous un régime communautaire, la moitié de la valeur de rachat du contrat non dénoué (c’est-à-dire celui de l’époux survivant) devait réintégrer sa propre succession, si celui-ci avait été alimenté par des biens communs (comme des salaires par exemple).
La solution était alors de co-souscrire à un seul contrat d’assurance vie avec dénouement au premier ou au second décès, plutôt que d’avoir deux assurances vie croisées (les contrats en co-adhésion étant traités hors succession).
Or, depuis la réponse ministérielle Ciot de 2016, la moitié de la valeur de rachat du contrat non dénoué (celui du conjoint survivant) est exonérée de droits de succession. Cela signifie qu’au décès du premier époux ou co-souscripteur, le contrat du conjoint veuf ne réintègre plus (fiscalement) pour moitié l’actif successoral. Selon certains observateurs, la coadhésion perd donc de son intérêt.
Attention : après un divorce, un contrat d’assurance vie en co-adhésion ne doit être alimenté que par des fonds communs sous peine d’être requalifié en donation !
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Qui peut réaliser une co-souscription d’assurance vie ?
La co-souscription d’assurance vie pour couple marié
La co-souscription d’assurance vie s’adresse exclusivement aux couples mariés, notamment :
- pour un couple marié sous le régime de la communauté universelle,
- pour un couple marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts,
- pour un couple marié sous le régime de la communauté des meubles et acquêts.
En France, à défaut de contrat de mariage, le régime légal de base est celui de la communauté réduite aux acquêts !
Cela permet aux couples mariés de souscrire à un seul contrat d’assurance vie à leurs deux noms, au lieu de deux contrats individuels distincts.
Suivant le régime matrimonial des époux, le dénouement du contrat (sa clôture) pourra alors intervenir au premier décès ou bien au second décès intervenant au sein du couple.
La co-souscription d’assurance vie pour couple non marié
La co-souscription d’assurance vie n’est pas possible pour un couple non marié. Il est ainsi indispensable d’être légalement marié afin de pouvoir souscrire à une assurance vie aux noms de deux personnes.
Des concubins non mariés seront ainsi dans l’obligation de souscrire à des contrats d’assurance vie individuels, en désignant leur partenaire ou encore leurs enfants comme bénéficiaires.
Assurance vie et Pacs
Tout comme les couples non mariés et en concubinage, l’assurance vie en cas de Pacs n’est pas ouverte à la co-souscription.
Toutefois, les couplés pacsés peuvent tout de même souscrire chacun un contrat d’assurance vie individuel, en veillant à :
- désigner le conjoint et/ou les enfants dans la clause bénéficiaire avec beaucoup de précision,
- ne pas effectuer de versements disproportionnés suivant les revenus du souscripteur de chaque contrat, afin d’éviter que d’éventuels héritiers lésés ne réclament leur réintégration dans l’actif successoral,
- voire même dans l’optique de cumuler assurance vie et testament, pour un niveau élevé de protection entre conjoints (les sommes versées sur l’assurance vie sortant alors de l’actif successoral et échappant à une réserve héréditaire).
Quelles sont les conditions pour pouvoir co-souscrire à une assurance vie ?
Si vous envisagez de co-adhérer à une assurance vie, les conditions à respecter varient suivant votre volonté d’avoir un dénouement au premier décès ou au second décès.
Pour une co-souscription d’assurance vie avec dénouement au premier décès, vous devrez être marié sous un régime de communauté (universelle ou réduite aux acquêts), et fournir les justificatifs suivant :
- un extrait d’acte de mariage,
- un acte notarié,
- une copie du livret de famille justifiant le régime de communauté,
- et le plus souvent, une clause bénéficiaire démembrée (on parle également de co-souscription démembrée d’assurance vie).
Si vous préférez que le contrat se dénoue au second décès, vous devrez alors justifier :
- d’une clause de préciput si vous êtes mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts,
- d’une clause d’attribution intégrale en pleine propriété au conjoint survivant si vous êtes mariés sous le régime de la communauté universelle.
En cas de souscription à deux à une assurance vie sans être marié sous un régime communautaire, le principal risque est de voir le Fisc re-qualifier le bénéfice du contrat en donation indirecte lors du décès de l’un des co-souscripteurs !
Dans quels cas une assurance vie en adhésion conjointe prend-elle fin ?
Le dénouement d’une assurance vie en co-souscription (c’est-à-dire que le capital sera transmis dans le respect de la clause bénéficiaire) peut intervenir pour différentes raisons :
- au premier décès de l’un des époux,
- au second décès, soit une fois que les deux époux sont décédés,
- en cas de rachat total : si les deux époux sont d’accord, ils pourront, en cours de vie du contrat, procéder à un retrait total du capital et des intérêts (par exemple dans le cadre d’un projet immobilier ou pour faire face à une dépense inattendue),
- en cas de divorce : le dénouement sera alors automatique, et les époux devront racheter l’intégralité du contrat, que cela soit intéressant fiscalement ou non (le capital et les intérêts générés seront partagés à parts égales).
En cas de décès, que devient mon contrat d’assurance vie en co-souscription ?
Lors de la co-souscription d’une assurance vie, les époux auront le choix entre :
- un dénouement du contrat au premier décès de l’un des époux,
- un dénouement au second décès, une fois que les deux conjoints seront décédés.
Les conséquences fiscales et patrimoniales seront différentes selon l’option choisie !
Co-souscription d’assurance vie avec dénouement au premier décès
Si vous effectuez une co-souscription d’assurance vie avec dénouement au premier décès, les conséquences seront les suivantes :
- la disparition de l’un ou l’autre des époux enclenchera le jeu de la clause bénéficiaire,
- le capital et les intérêts seront alors transmis au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) et le contrat prendra fin,
- le conjoint survivant pourra alors réemployer la somme (le capital) comme il l’entend,
- grâce à la loi TEPA de 2007, le conjoint survivant sera de plus exonéré de droits de succession (généralement de 20 %),
- les droits de succession ne s’appliquent pas non plus sur la part des primes supérieure à 30.500 € versées après 70 ans,
- il est également possible de prévoir que le conjoint survivant n’aura que l’usufruit du capital, les enfants récupérant la nue propriété (on parle ici de démembrement de la clause bénéficiaire d’assurance vie).
Co-souscription d’assurance vie avec dénouement au second décès
En cas de co-souscription d’assurance vie avec cette fois-ci dénouement au second décès, les conséquences impliquent que :
- le contrat perdurera après le décès du premier époux au bénéfice du conjoint survivant,
- le capital « restera » placé en assurance vie,
- l’époux survivant pourra alors utiliser le contrat d’assurance vie comme bon lui semble, sans perdre l’antériorité fiscale,
- il pourra notamment continuer à l’abonder, effectuer des rachats ou encore modifier la clause bénéficiaire comme il le ferait dans le cadre d’une assurance vie individuelle,
- au décès de l’époux survivant (soit du second époux), le capital et les intérêts seront alors transmis au(x) bénéficiaire(s) désigné(s).
L’assurance vie conjointe avec dénouement au 2ème décès est encore plus protectrice pour le conjoint survivant, du fait notamment du maintien de l’antériorité fiscale. Si le contrat a plus de 8 ans, il pourra facilement effectuer des rachats dans des conditions fiscales optimales !
Co-souscription d’assurance vie : qui gère le contrat ?
Dans le cadre d’une assurance vie conjointe, chaque époux est à la fois co-adhérent et co-assuré. En conséquence, chacun devra donner son accord pour tous les actes de gestion relatifs au contrat.
En pratique, cela signifie qu’il faudra systématiquement que les deux époux signent pour toutes les opérations de gestion, comme par exemple :
- la modification de la clause bénéficiaire,
- le rachat partiel ou total du capital (un rachat total entraînant la résiliation de l’assurance vie et la perte de l’antériorité fiscale),
- la réalisation de versements (les époux devant se mettre d’accord sur les montants des versements ainsi que sur le support sélectionné),
- l’arbitrage du contrat d’assurance vie.
Des difficultés peuvent alors survenir, notamment si l’un des époux souhaite par exemple placer le capital sur le fonds euros pour plus de sécurité tandis que l’autre préfère chercher plus de rentabilité en investissant en unités de compte.
Quelle est la fiscalité d’une assurance vie en co-souscription ?
La fiscalité applicable à une assurance vie en co-souscription dépend de plusieurs facteurs, tels que :
- l’âge des co-souscripteurs à la date de versement des primes d’assurance,
- l’âge du conjoint survivant au moment du premier décès.
L’assurance vie est un excellent outil de transmission d’un capital à un bénéficiaire désigné. Le cadre fiscal est encore très avantageux, puisque dans la plupart des cas l’assurance vie est hors succession !
Ainsi :
- Dans le cas d’une co-souscription d’assurance vie avec dénouement au premier décès : ce sera l’âge de l’époux décédé au moment du versement des primes qui sera pris en compte,
- Dans le cas d’un contrat avec dénouement au second décès : sera retenu l’âge de l’époux survivant au moment du versement des primes,
- Les versements effectués avant les 70 ans de l’assuré permettent à chaque bénéficiaire désigné de bénéficier d’un abattement individuel de 152 500 €, avec au-delà une taxation à hauteur de 20 % (31,25 % au delà de 700 000 € de capital reçu),
- Les versements effectués après les 70 ans de l’assuré n’ouvre droit qu’à un seul abattement global de 30 500 € (commun à tous les bénéficiaires et à tous les contrats). La part de capital excédant cette somme sera réintégrée dans la succession.
Taxation du bénéficiaire de l'assurance vie pour les primes versées avant 70 ans :
Abattement fiscal | De 152 500 à 852 500 € | Part excédant 852 500 € | |
---|---|---|---|
Primes versées avant 70 ans | 152 500 € | 20 % | 31,25 % |
Primes versées après 70 ans | 30 500 € |
5 critères pour bien choisir son contrat d’assurance vie conjointe
L’assurance vie ne comporte pas uniquement des avantages fiscaux en cas de décès, il s’agit également d’un excellent produit de capitalisation grâce auquel vous pouvez gérer votre épargne selon vos propres objectifs (rentabilité, sécurité…). Voici 5 critères à prendre en compte pour choisir le contrat d’assurance vie le plus adapté à vos besoins :
- Le fait que l’établissement accepte la souscription conjointe (avec dénouement au premier ou au second décès),
- Les rendements assurés au cours des dernières années (par le fonds en euros et/ou les unités de compte selon vos souhaits d’investissement),
- Les modes et options de gestion disponibles,
- Les différents frais appliqués (frais de versement, de gestion, d’arbitrage…),
- Les supports disponibles (notamment dans le cadre d’un contrat multi-supports).
FAQ
Peut-on souscrire une assurance vie à deux ?
Oui bien sûr ! La co-souscription d'assurance vie permet à deux personnes de souscrire un contrat ensemble, partageant ainsi les droits et les responsabilités du contrat. L’assurance vie est alors souscrite aux deux noms des personnes concernées, faisant d’elles des co-assurés.
À qui s’adresse la co-souscription d’assurance vie ?
Seuls les couples mariés peuvent co-souscrire une assurance vie ! Les couples non mariés, en concubinage ou pacsés doivent ainsi souscrire des assurances vie individuelles, puis se désigner mutuellement comme bénéficiaires.
Quels sont les avantages de la co-souscription d’assurance vie ?
Une assurance vie en co-adhésion permet notamment de :
- conserver l’antériorité fiscale de l’assurance vie pour le conjoint survivant,
- effectuer un rachat d’assurance vie avec un abattement annuel des intérêts si le contrat a atteint sa maturité (8 ans) pour le conjoint survivant,
- l’exonération de frais de versement,
- sans oublier la transmission facilitée du capital en cas de décès de l’un ou des deux époux.
Qui doit gérer le contrat d’assurance vie en cas de co-souscription ?
Si vous avez souscrit une assurance vie à deux (en tant que couple marié), tous les actes de gestion doivent alors être signés par les deux époux !
Quels sont les différents cas de dénouement d’un contrat d’assurance vie avec co-souscription ?
Une co-souscription d’assurance vie peut notamment être dénouée en cas de :
- premier décès de l’un des époux,
- second décès, soit une fois que les deux époux sont décédés,
- rachat total,
- divorce (le dénouement sera alors automatique).
Quelles différences de fiscalité entre des versements effectués avant ou après les 70 ans de l’assuré ?
Si vous avez souscrit à deux à une assurance vie, la fiscalité ne sera pas la même suivant la date des versements des primes :
- si les versements sont effectués avant les 70 ans de l’assuré : chaque bénéficiaire désigné bénéficie d’un abattement fiscal de 152 500 €, avec au-delà une taxation à hauteur de 20 % (puis 31,25 % au delà de 852 500 € de capital reçu),
- si les versements sont effectués après les 70 ans de l’assuré : il n’y aura qu’un seul abattement fiscal de 30 500 €, commun à tous les bénéficiaires et à tous les contrats.
Bonjour,
Est ce que vous pouvez me dire, avec une assurance vie en co-adhésion avec dénouement au deuxième décès, si en cas du rachat par conjoint survivant l’annéé du décès du conjoint, si l’abattement est de 4600 euros ou 9200 euros.
Merci beaucoup.
Bonjour,
Merci pour votre question.
Pour un contrat d’assurance vie en co-adhésion avec dénouement au deuxième décès, en cas de rachat par le conjoint survivant l’année du décès de l’autre conjoint, l’abattement applicable est généralement de 4 600 euros.
L’abattement de 9 200 euros correspond à la somme des abattements des deux adhérents, mais il ne s’applique pas sur un même rachat.
La fiscalité peut varier selon les clauses du contrat et la date des versements. Pour une réponse précise, il est conseillé de contacter votre assureur ou un conseiller fiscal.
Bonne journée.
est-il possible de transférer un contrat d’assurance vie souscrit en co-adhésion?
Bonjour,
Merci pour votre question.
Un contrat d’assurance vie souscrit en co-adhésion ne peut pas être transféré en tant que tel à un autre titulaire. Chaque contrat est personnel et lié aux adhérents initiaux.
Voici ce qu’il faut savoir :
– le contrat peut éventuellement être transféré d’un assureur à un autre via une procédure appelée « transfert de contrat », mais cela ne change pas les titulaires,
– il n’est pas possible de céder ou transférer la qualité d’adhérent ou de co-adhérent à une autre personne,
– en cas de besoin, vous pouvez envisager de souscrire un nouveau contrat, puis éventuellement racheter l’ancien, mais cela entraîne des conséquences fiscales,
– pour toute opération, il est conseillé de consulter votre assureur ou un conseiller financier.
Bonne journée.
Bonjour,
Lors des versements effectués sur un contrat d’assurance vie en co-adhésion, quel âge est pris en compte quand un des deux à moins de 70 ans ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour,
Merci pour votre message.
Dans un contrat d’assurance vie en coadhésion, l’âge pris en compte pour le traitement fiscal est celui de l’adhérent qui décède, et non simplement celui de la personne qui a effectué les versements.
Si le premier décès survient avant 70 ans, les primes versées sur le contrat bénéficient du régime fiscal plus favorable de l’article 990 I du CGI, avec un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire.
Si le décès a lieu après 70 ans, c’est l’article 757 B qui s’applique, avec un abattement global de 30 500 euros.
Ce n’est donc pas l’âge au moment du versement qui compte, mais bien l’âge de l’adhérent au moment de son décès si le contrat prévoit un dénouement au premier décès.
Bonne continuation, et n’hésitez pas si vous avez d’autres questions.
Puis je ouvrir une assurance vie avec ma fille unique ? Je ne suis pas mariée .
Bonjour,
La souscription conjointe à une assurance vie ne s’adresse pas à tout le monde. Seuls les couples mariés sous un régime communautaire peuvent signer à deux. Vous ne pouvez donc pas souscrire à une assurance vie en coadhésion avec votre fille.
Cordialement
Bonjour,
assurance-vie : je voudrais ajouter mon conjoint comme co-titulaire. L’assureur peu-il refuser ? (régime communauté universelle).
Bonjour,
En effet, tous les établissement ne proposent pas de contrat assurance vie en co-adhésion.
Vous pouvez vous tourner vers notre comparateur d’assurance vie https://reassurez-moi.fr/guide/assurance-vie pour trouver le placement fait pour vous et votre conjoint.
Bonne journée,
Bien cordialement.