Faut-il souscrire une assurance jet ski ?

Pendant leurs vacances, de nombreux Français s’essayent à la pratique du jet ski. Si vous êtes passionné, il est également possible de s’offrir un jet ski privé à utiliser à l’année ou dès l’arrivée des beaux jours. Faut-il obligatoirement souscrire une assurance pour son jet ski ? L’assurance est-elle incluse dans le contrat de location d’un jet ski ? Quels dommages ne sont pas couverts ? Comment bien choisir sa formule d’assurance jet ski ? Tous nos conseils d’experts !

Quelles sont les conditions à respecter pour piloter un jet ski ?

La réglementation impose plusieurs conditions pour pouvoir piloter un jet ski : 

• avoir au moins 16 ans, 
• être titulaire d’un permis bateau en cours de validité, 
• porter un équipement de sécurité adapté, 
• pratiquer le jet ski uniquement pendant la journée, 
• utiliser des chenaux pour une navigation dans la bande littorale des 300 mètres. 

L’assurance jet ski est-elle obligatoire ?

L’assurance d’un jet ski n’est pas obligatoire. Il est possible de posséder, conduire, transporter ou stocker un jet ski sans avoir d’assurance dédiée. La navigation de plaisance n’est pas soumise à cette obligation légale qui concerne uniquement les véhicules terrestres à moteur (voiture, moto, quad, scooter…). 

Toutefois, sans assurance jet ski, les dommages causés ou subis seront à votre charge. Quels que soient le degré d’expérience du pilote ou la puissance du jet ski, le fait d’assurer son scooter des mers reste donc une sécurité très importante.

Bien qu’optionnelle, l’assurance jet ski est :

• une couverture multirisque, c’est-à-dire qu’elle vous confère un ensemble de garanties contre plusieurs types de sinistres ;
• un produit personnalisable, ce qui signifie que vous pouvez faire votre choix parmi plusieurs formules, options ou encore périodicités de couverture.

Quelles sont les garanties d’une assurance jet ski ?

Les garanties d’une assurance jet ski incluent notamment la prise en charge des : 

• dommages matériels ou corporels causés à autrui (personnes physiques ou objets) lors de l’utilisation du scooter des mers,
• dégâts matériels subis par le jet ski (par exemple si vous percutez un rocher ou un bateau).

Lors de la souscription, vous devrez dans un premier temps choisir une formule parmi celles proposées par l’assureur. En général, vous disposerez de trois niveaux de couverture, plus ou moins chers et complets en termes de garanties. Ensuite, vous pourrez ajouter des options destinées à étendre votre couverture : prêt de guidon, assurance remorque …

Chaque assureur propose en principe a minima une formule d’entrée de gamme incluant une garantie RC (pour les dommages causés aux tiers) et une formule tous risques (intégrant une garantie personnelle du pilote, une garantie vol et incendie…).

Pour trouver la meilleure couverture en fonction de vos besoins, n’hésitez pas à utiliser notre comparateur d’assurances bateau en ligne ! En quelques clics, vous aurez ainsi accès à de multiples devis personnalisés en fonction des garanties souhaitées, des caractéristiques de votre jet ski et de votre budget. 

Assurance bateau : les meilleures offres 2025

Comparer les assurances bateau

Quels dommages ne sont pas couverts par une assurance jet ski ?

Une assurance jet ski ne prend généralement pas en charge les dommages matériels et corporels subis par le conducteur. 

La plupart des assureurs couvrant les scooter des mers excluent :

• les scooters à bras : essentiellement conçu pour le freestyle et le freeride, un jet ski à bras est plus dangereux qu’un jet ski assis, il faudra donc souscrire un contrat spécifique pour ce type d’engin ;
• les locations de jet ski entre particuliers ;
• les scooters des mers de pavillon étranger ;
• les engins de compétition.

Quel est le prix de l’assurance jet ski ?

Une assurance jet ski coûte en moyenne entre 80 € et 600 € par an suivant la formule choisie (base, tous risques) et la valeur du jet ski. 

Voici quelques exemples de tarifs d’assurance jet ski :

Le calcul du prix d’une assurance jet ski dépend alors de plusieurs facteurs, tels que :

• la valeur du jet ski,
• le modèle de jet ski (plus le jet ski est récent et puissant, plus le montant de la prime d’assurance va augmenter),
• les risques encourus (assurer un jet ski à bras vous reviendra plus cher qu’un jet ski à selle),
• le lieu de navigation,
• l’existence d’une remorque pour le transport à assurer.

Peut-on souscrire une assurance jet ski au mois ?

En fonction de l’utilisation que vous faites de votre scooter des mers, vous pourrez souscrire :

• une assurance jet ski au mois (saisonnière) : les garanties (ou seulement certaines) sont suspendues pendant une période donnée, lorsque la machine est en « hivernage » ;
• une assurance jet ski annuelle : la totalité des garanties s’applique toute l’année.

Le jet ski est une pratique plutôt saisonnière, bien que de nombreux passionnés ne se limitent pas à la période estivale. En conséquence, les assureurs proposent des contrats d’assurance jet ski saisonniers. 

La prime d’assurance sera donc moins élevée, mais en contrepartie votre moto marine ne sera pas couverte pendant plusieurs mois de l’année. Or, elle reste sujette au vol ou à des dégâts matériels, même chez vous ou dans un hangar à bateau.

En conclusion, il vous appartient de décider de la durée de couverture que vous souhaitez, en fonction de vos habitudes d’utilisation, de la valeur du jet ski, du lieu de stockage… Certains assureurs peuvent proposer une couverture annuelle minimale (vol, incendie) pendant l’hivernage et des garanties complémentaires uniquement applicables pendant la période de pratique à flot. Cela vous permet de minorer le montant de la prime sans pour autant lésiner sur la qualité de couverture.

Quelle assurance pour un jet ski de plus de 10 ans ?

Un jet ski de plus de 10 ans est considéré comme une machine ancienne. Jugés trop vétustes pour être couverts par certaines garanties comme le vol ou les dégâts matériels, ces modèles vous limitent à la souscription d’une formule de base pour votre assurance jet ski, avec quelques options complémentaires. 

Cela ne signifie pas que vous ne pourrez pas assurer votre jet ski de plus de 10 ans, vous serez simplement limité par : 

• une prime d’assurance plus élevée,
• et un contrat moins complet, l’assurance tous risques étant par exemple exclue pour les scooters des mers anciens.

Quelle assurance pour une location de jet ski ?

La plupart du temps, l’assurance est comprise dans le coût de location d’un jet ski, et inclut a minima la garantie Responsabilité Civile. 

Vous devez alors pouvoir justifier : 

• d’un contrat de location signé ou d’une lettre de prêt, 
• d’une carte de circulation propre au scooter des mers.

Dans certains pays étrangers, la législation est moins stricte. Dans la mesure du possible, veillez toujours à demander une assurance lorsque vous louez un jet ski, sous peine de devoir assumer à votre charge les dommages causés ou subis.

Que faire en cas de vol de jet ski ?

Le vol est un sinistre fréquent en matière de scooters des mers, notamment en raison de leur valeur souvent élevée (même si vous entreposez votre engin, pendant l’hivernage, dans votre garage ou dans un hangar à bateau). 

Ainsi, la plupart des assureurs appliquent un taux de vétusté important, c’est-à-dire que votre jet ski perdra de la valeur chaque année. Il s’agit d’un pourcentage qui viendra minorer la valeur d’achat de votre machine. En conséquence, en cas de vol, vous ne serez remboursé qu’à hauteur de la valeur réelle du bien, c’est-à-dire celle « décidée » par l’assureur.

Il est possible de souscrire une garantie « valeur à neuf » afin d’être indemnisé en fonction du prix neuf du jet ski, toutefois la prime d’assurance sera d’autant plus élevée ! 

Par exemple, si votre contrat prévoit un taux de vétusté de 25 % la première année et que vous vous faites voler votre jet ski 3 mois après la souscription, vous ne serez remboursé que sur la base de 75 % de sa valeur d’achat.

5 conseils pour bien choisir son assurance jet ski

Voici 5 conseils pour bien choisir votre assurance jet ski selon les garanties souhaitées et votre budget : 

• Conseil n°1 : Déterminez vos pratiques en jet ski et vos besoins d’assurance. Plus vos pratiques de jet ski seront risquées, plus vous aurez besoin d’une large couverture d’assurance (par exemple une assurance tous risques). Si vous êtes novice en la matière et que vous comptez faire du jet ski uniquement sous l’encadrement d’un moniteur diplômé, une simple garantie Responsabilité Civile sera suffisante (souvent incluse dans le contrat de location). 
• Conseil n°2 : Prenez en compte la valeur du jet ski. Si vous venez d’acheter un jet ski flambant neuf d’une valeur élevée (par exemple 15 000 €), il est vivement recommandé de souscrire à la garantie valeur à neuf en option. Elle vous permettra d’être indemnisé à hauteur du prix d’achat du jet ski en cas de sinistre, ce qui peut s’avérer très rentable malgré le coût de la garantie. 
• Conseil n°3 : Prenez le temps de choisir entre une assurance au mois ou une assurance annuelle. Par exemple, si vous ne pratiquez le jet ski que de manière saisonnière (en été), une assurance au mois vous permettra de réduire le coût de votre assurance jet ski tout en étant couvert quand vous le pilotez. Toutefois, votre scooter des mers ne sera pas couvert en cas de vol ou de dégradation en dehors de cette période de couverture, y compris si un sinistre survient pendant son stockage. Une assurance annuelle est donc parfois plus intéressante. 
• Conseil n°4 : Lisez attentivement les garanties du contrat de location du jet ski. Si vous n’êtes pas propriétaire du jet ski et que vous le louez, veillez à attentivement étudier les garanties incluses dans le contrat de location du scooter des mers afin de ne pas avoir de mauvaise surprise, notamment concernant le reste à charge en cas de dégâts matériels ou corporels subis. 
• Conseil n°5 : Utilisez un comparateur d’assurances ! La clé est de comparer les principales caractéristiques de plusieurs offres en un coup d’œil, aussi bien concernant les garanties proposées, le tarif, le type de jet ski couvert ou non ou encore l’éventuel délai de carence appliqué.

FAQ