Faire vacciner son chiot, c’est lui offrir une protection contre les maladies infectieuses dès les premiers mois de sa vie. En stimulant les défenses immunitaires de l’animal, le chiot est ainsi protégé des maladies graves. Quels vaccins prévoir et à quels tarifs ? Toutes les réponses pour protéger au mieux votre petit chien et anticiper ses éventuels besoins de santé.
Points clés à retenir :
- Les chiots se font généralement vacciner à partir de la 8e semaine.
- La vaccination protège contre les maladies virales (Maladie de Carré, Parvovirose, Hépatite infectieuse canine
- C’est aussi une protection contre les maladies bactériennes comme la Leptospirose.
Le premier vaccin pour le chiot
Avec leur système immunitaire encore non mature, les chiots sont particulièrement vulnérables aux maladies. Les sources d’infection sont multiples et peuvent provenir de :
- La mère avec une transmission par le lait maternel
- L’environnement, notamment avec des sols contaminés ou la pollution de l’air
- D’autres chiens infectés
Le vaccin contre la rage est le plus encadré afin d’éviter de réintroduire cette maladie virale mortelle, pouvant se transmettre à l’homme. Cette vaccination est possible dès l’âge de 12 semaines, avec un rappel après un an, puis après trois ans.
⚠️ Les chiens dits dangereux de catégorie 1 et 2 doivent obligatoirement être vaccinés contre la rage. C’est aussi le cas pour les chiots voyageant à l’étranger. Il est possible de voyager au 21e jour après la première injection, sur présentation du passeport du chiot.
Autres vaccins recommandés : leptospirose, influenza…
Un vaccin protège contre 5 maladies importantes. Grâce à ce vaccin CHPPiL et à son injection unique, le chien bénéficie d’une protection contre :
- La Maladie de Carré (C) : une infection virale très contagieuse, pouvant être mortelle. Cette maladie est à l’origine de toux, diarrhée, vomissements, fièvre…
- L’hépatite de Rubarth (H) : une maladie touchant le foie, mais aussi les reins et les yeux et pouvant être mortelle. Elle fait naître une déshydratation, de la fièvre et des troubles hépatiques. Elle s’attrape par contact direct, via la salive, l’urine ou le sang d’animaux contaminés.
- La Parvovirose (P) : une maladie grave à l’origine de diarrhées importantes, touchant beaucoup les chiots et de jeunes chiens jusqu’à 3 ans. Les animaux non vaccinés l'attrapent en étant en contact avec des matières fécales contaminées.
- Le virus Parainfluenza (Pi), cause de la toux du chenil : Pas forcément mortelle, cette maladie des voies respiratoires se manifeste par de la toux, une perte d’appétit, de la fièvre et un écoulement nasal. Elle se transmet par contact direct entre chien avec le nez, par les gouttelettes respiratoires lors d’éternuements ou d’objets contaminés.
- La Leptospirose (L) : Une infection bactérienne pouvant se transmettre à l’homme et affectant les organes du chien. Elle se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires, et des vomissements. Elle peut entraîner la mort du chien.
Il existe aussi des vaccins contre :
- La leishmaniose. Cette maladie détruit les muqueuses, comme la bouche, la gorge et le nez. Les symptômes sont multiples : gonflement du foie, de la rate, fièvre, anémie… Le vaccin protège et ne doit pas être prévu sur un chien déjà contaminé. Le vaccin n’assure pas forcément une protection à 100 %. Il est donc conseillé de protéger le petit chien des phlébotomes, ces petits insectes ressemblant à des moustiques.
- La piroplasmose et Lyme, deux maladies transmises par les tiques au chien. Il est préférable de prévoir la vaccination en dehors de la période de risque, soit de décembre à mars.
Le vétérinaire impose certains vaccins, comme celui de la toux de chenil, pour fréquenter des environnements en contact direct avec les chiens. Ces vaccins deviennent souvent obligatoires pour s’inscrire dans un chenil, lors de cours d’éducation canine ou pour des compétitions de chiens.
Le premier vaccin du chiot et les rappels à prévoir
- Pour les chiots, la première vaccination avec le vaccin CHPPiL a lieu généralement à partir de la 8e semaine, parfois à peine avant. Deux autres rappels sont à prévoir à 4 semaines d’écart, puis tous les ans.
- Pour les chiens adultes non vaccinés, prévoyez deux injections d’un mois d’écart. Le rappel s’effectue ensuite tous les ans.
Chaque protection dure un an. On recommande donc de faire vacciner son chien chaque année auprès de son vétérinaire.
Quel est le calendrier de vaccination des chiots ?
| Priorité | Vaccin | Préconisation | Rappel à prévoir |
|---|---|---|---|
| Recommandé | Vaccin CHPPiL. Un seul vaccin pour se protéger des maladies de Carré, Rubarth, Parvovirose, Parainfluenza/toux de chenil, Leptospirose | Pendant sa 8e semaine (soit à 2 mois), puis à la 12e semaine (à 3 mois) et enfin sur sa 16e semaine (à 4 mois). | Rappel tous les ans |
| Obligatoire pour voyager et pour les chiots dangereux | La rage | Dès la 12e semaine (à 3 mois). L’injection est valable à partir du 21e jour pour obtenir le passeport européen de vaccination contre la rage. Certains pays exigent en plus un traitement contre l'Échinococcose. | De 1 à 3 ans selon les vaccins |
| Facultatif | La leishmaniose | À partir de l'âge de 6 mois, après un dépistage négatif de la maladie. Il est recommandé de consulter votre vétérinaire pour un protocole vaccinal personnalisé. | Rappel tous les ans |
| Facultatif | La piroplasmose transmise par les tiques | Dès 5 mois, avec la 2e injection à 3 ou 4 semaines d'intervalle. | Tous les ans, ou tous les 6 mois, selon le risque d’exposition |
| Facultatif | La maladie de Lyme, la deuxième maladie liée aux tiques pour les petits chiens | Dès 12 semaines en 2 injections, espacées de 3 à 5 semaines | Tous les ans, hors période d'exposition des tiques |
Pourquoi vacciner mon chiot ?
- La vaccination est une protection face aux maladies virales (Maladie de Carré, Parvovirose, Hépatite infectieuse canine de Rubarth)
- Elle protège aussi des maladies bactériennes comme la Leptospirose, la toux de chenil…
🚫 Les vaccins ne protègent pas l’animal des parasites, comme la spirocercose ou la giardiose. Pour les traiter, le chien bénéficie alors de traitements antiparasitaires adaptés.
Prix du vaccin pour un chiot
Il faut généralement compter un montant variable entre 40 € et 70 € par injection. Le premier vaccin se facture bien souvent 80 € en moyenne. Il faut alors multiplier ce prix par 3, avec les 2 autres injections à prévoir, faisant vite grimper la facture.
👉 Il faut aussi ajouter une facture à payer pour les vaccins recommandés par votre vétérinaire ou ceux imposés par le chenil.
Mutuelle pour le chiot
Si vous souhaitez prévoir ces frais de vaccin et les éventuels futurs problèmes de santé de votre animal, vous pouvez souscrire à une assurance pour chien. Une mutuelle pour chiot peut prendre en charge les frais de vaccination. Réassurez-moi vous propose de lisser vos frais, en souscrivant à une mutuelle pour animaux.
Préparer le chiot à la vaccination
Le petit chien peut avoir peur du vétérinaire. Pour réduire le stress et le calmer, le fait d’instaurer un climat de confiance l’aide à se rassurer. Quelques astuces pour le préparer à la vaccination :
- N’hésitez pas à lui parler calmement et à lui expliquer les choses.
- Le comportement positif de votre animal s’encourage avec des récompenses.
N’hésitez pas à prévoir chez le vétérinaire des friandises, caresses et de multiplier les mots doux.
Au fil du temps, votre chien aura moins peur d’aller chez le vétérinaire. Les rappels de vaccins seront ainsi plus faciles.
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FAQ sur le vaccin du chiot
Oui, la plupart des chiots ne souffrent pas à la suite d’une injection. Une légère douleur peut intervenir sur la zone de la piqûre, avec une éventuelle perte d’appétit pendant 24 à 48 heures. Si une petite boule très visible apparaît, associée à des douleurs, il ne faut pas hésiter à consulter son vétérinaire pour une prescription d’anti-inflammatoire.
C’est à l’âge de 2 mois, soit 8 semaines, que l’on recommande le premier vaccin. C’est à cette période que les anticorps maternels commencent à diminuer et que le chien est plus vulnérable. Sous certaines conditions, notamment en cas d’expositions à risque, une vaccination dès 6 semaines peut aussi être proposée.
Le vaccin de base protégeant des maladies graves est une primo-vaccination, réalisée en trois injections. Elles s’espacent de trois semaines, jusqu’aux 16 semaines du chien. Il faut ensuite penser à réaliser un rappel annuel. Les vaccins facultatifs sont à prévoir plus tardivement, vers l’âge de 5 ou 6 mois environ.
Le premier vaccin, le CHPPiL, protège le bébé chien contre de multiples maladies. Il faut en moyenne compter 80 € pour effectuer ce premier vaccin. Ce prix varie suivant les praticiens et les régions. Il faut aussi penser que ce vaccin est à renouveler quelques semaines plus tard, sans oublier les rappels annuels.
Les signes sont variables suivant les maladies. Mais de la fièvre, des vomissements, des diarrhées et des gémissements sont des signes qui doivent vous alerter. Il est préférable de se tourner chez son vétérinaire pour trouver alors le traitement adéquat afin de soulager l’animal. La vaccination permet justement de limiter les risques d’attraper ces maladies. Cette protection est une vraie prévention pour le bébé chien pour l’éloigner de nombreuses maladies.
Le vétérinaire oblige uniquement à réaliser le vaccin contre la rage pour un chien dangereux, de catégorie 1 ou 2. C’est aussi le cas si vous voyagez avec votre animal, en dehors de la France, même pour se rendre dans un pays européen. Le vétérinaire n’oblige pas les autres vaccins pour le chien, mais ils restent fortement recommandés, notamment le CHPPiL. En effet, ce dernier protège de plusieurs maladies très graves.